Les Montagnes du Haut-Giffre - 28 juin au 5 juillet 2025

Sur les sentiers du Haut-Giffre

Des vastes forêts de sapins, une rivière sauvage, un lac (le Lac aux Dames : un endroit reposant), des montagnes qui inspirent un petit air Canadien, c'est dans cet environnement que les membres de Namasté ont évolués durant une semaine.

C'est du Village de Vacances «Les Becchi», situé à Samoëns à une altitude de 700 m environ, que les 48 participants sont partis tous les matins pour une rando ou pour une visite dans la vallée du Giffre.

Le programme rando, sélectionné et guidé par Guy et François, a pu être réalisé comme prévu grâce à une météo ensoleillée, et même certains jours caniculaire.

La semaine débuta par la montée à la Pointe du Haut Fleuri, au coeur des alpages du Praz-de-Lys. Du sommet à 1981 m, la vue porte sur le Mont-Blanc et ses satellites.

Le lendemain c’était vers les chalets du Trot que la troupe rando se dirigeait, en remontant la forêt du Criou, la montagne emblématique de Samoëns. A l’arrivée, pas de chance, la buvette tant attendue était fermée...

Le jour d'après, l'étape prévue visait «Le Bout de Monde» qui se niche encore après le Fond de la Combe du Cirque du Fer à Cheval. Quelques efforts sont nécessaires pour y arriver. La remontée de la Combe est magnifique. De nombreuses cascades jaillissent des hautes parois calcaires et donnent naissance au Giffre. Après une passerelle himalayenne, la pente se redresse encore un peu, avant d'atteindre la grotte du Bout du Monde. Notre circuit ne s'arrête pas là : il faut encore faire un ultime effort pour atteindre la buvette du Chalet Boret à 1388 m. Après la pause pique-nique bien méritée, nous entamons rapidement la descente, un orage se forme au-dessus de nos têtes. Nous regagnons juste à temps le passage rocheux du Bout du Monde avant qu'une grosse pluie nous arrose. Malgré la pluie, il faut continuer la descente en pancho ou en parapluie et repasser la passerelle himalayenne car des cascades de boue déferlent maintenant rive droite du Giffre, le coté où nous avions prévu le retour. La très belle rando se termina avec le retour du soleil.

La quatrième étape nous amena à la Croix des 7 Frères, en haut de la station des Esserts au-dessus de Morillon. Pourquoi un tel nom ? Plusieurs légendes existes, ainsi qu’une explication géographique. Il y 200 ans, sur cette hauteur s'étendait un alpage. Donc nulle forêt comme maintenant. De ce fait, la vue portait très loin et on pouvait apercevoir 7 Clochers. Voilà d'où vient le nom «Les Sept Frères». Quoi qu'il en soit la montée à la croix bien que facile se mérite. Un restaurant d'altitude se trouve un peu plus haut, c'est là que les randonneurs s'installèrent pour le pique-nique et surtout pour étancher leur soif (pression avec mousse...).
La descente par la piste pierreuse fut un peu casse-pattes, mais il fallait une fois de plus faire vite,
des nuages pas très rassurants s'accumulèrent.

Le cinquième jour une nouvelle belle journée attendait les randonneurs. Pour remonter le vallon de Sales jusqu'au Chalet-Refuge de Sales il faut gravir 700 m de dénivelé. Le circuit passe près de plusieurs cascades et aussi par un passage dans le rocher : le Pas de Sales aménagé par des gardes corps aux endroits scabreux. Ici la prudence est de mise. Surprise à l'arrivée au refuge, deux Népalais y résident durant l'été pour aider à diverses tâches. Ils sont ravis de se joindre à nous pour la photo de groupe. Après le salut népalais «Namasté» nous quittons cet endroit magique. Au retour, nous nous arrêtons à la cascade du Rouget, surnommée «la Reine des Alpes», située dans un virage de la route. Beau spectacle, on peut l'approcher de près pour prendre une fine douche après une rando transpirante...

Sixième et dernière étape, plutôt demi- étape, puisque aujourd'hui nous marcherons que le matin. Ce matin, en plus de la fatigue accumulée des randos précédentes, l'air est pesant et la pente se redresse encore pour la dernière montée. Nous arrivons tout de même au Hameau de Chantemerle où se trouve quelques anciennes fermes ainsi qu'une chapelle édifiée en 1684 et dédiée à St François de Sales. Dommage elle est fermée et notre François de Namasté n'a pas le double de la clé !

Le dernier soir, tous les participants se retrouvèrent pour le pot de clôture, et remercier les serre-files :
Christian Tonnelier, Christian Kimmel, Daniel Metz et Christophe Herrmann pour leur aide à l'encadrement des groupes. Au cumul des circuits, 62,6 km ont été parcourus en 24 h de marche et sur 3600 m de dénivelé.

De leur côté, les touristes n'ont pas chômé : Huguette avait prévu de nombreuses visites.