Mont‐Blanc ‐ septembre 2005


L’ascension du Mont‐Blanc (4809 m) ne représente aucune difficulté technique ; néanmoins il faut être entrainé à la marche (en crampons) et à l’altitude. La patience est un atout, pour preuve en 2003 sécheresse donc pas de possibilité, en 2004 entrainement avec Namasté mais mauvais temps donc pas de sommet, en août 2005 après des vacances d’entrainement 3 jours de pluie ou de neige ; je n’ai pas perdu patience car mon guide m’avait averti d’une ouverture de beau temps le mardi 20/09/2005.

Le lundi 19/09/2005 la montée vers le refuge du goûter (3817 m) s’est faite en cordée car neige et glace étaient de la partie. Le lendemain, c’est un ciel bleu qui nous attendait ; départ à 3 h du matin vers le
Dôme du Goûter à 4304 m (montée fastidieuse) pour gagner le Col du Dôme (4237 m) puis le refuge Vallot (4362 m) où l’on a encore la possibilité de renoncer.

L’arête terminale vous emmène vers la Petite Bosse (4547m) puis les rochers de la Tournette
(4677m) pour finir sur l’arête qui mène au sommet du Mont‐Blanc. Nous sommes arrivés au sommet à 8h15, température ‐20°C et vent de 60 km/h, pour n’y rester que quelques minutes avant de redescendre au Nid d’Aigle.

Cette course de deux jours a été pour moi un pas de plus vers d’autres horizons. Expérience à conseiller à tous les amoureux de la montagne, mais avec une préparation.

Jean‐Jacques WEBER



Mont‐Blanc ‐ septembre 2005